Principaux instruments de mise œuvre des grandes prérogatives de l’Etat, les politiques publiques couvrent un champ large : les missions régaliennes ou de souveraineté (défense, sécurité, justice, etc.), les missions économiques (développement) et sociales (éducation, santé, etc.).
Ces missions se rangent en deux grandes familles : celles recouvrant les secteurs dits marchands (où priment « l’intérêt général ») et celles recouvrant les secteurs non-marchands (où priment l’intérêt socio-économique dans les choix publics). Néanmoins la frontière entre les deux sphères de la gestion publique est mouvante (exemple : secteur des infrastructures) traduisant davantage, lorsqu’elle existe, une orientation idéologique dans les choix publics.
Dès lors, dans le premier cas, les politiques publiques privilégient des indicateurs sociaux (primauté à l’accès large avec une faible contribution des bénéficiaires aux coûts de production des services) et dans le second sur des indicateurs économiques et financiers (primauté à la rentabilité avec une contribution forte aux coûts de production reflétés notamment dans la tarification des services).
Dès lors se pose la question pour les décideurs publics de la pertinence des indicateurs de suivi et d’évaluation des politiques publiques : pertinence, logique de construction (qualitatif vs quantitatif), etc. Cet enjeu est crucial pour bien évaluer l’efficacité (atteinte des objectifs) et l’efficience des politiques publiques (utilisation optimale des moyens) de soutien aux grandes missions de l’Etat.
La formation « GPS3 » qui s’inscrit dans le volet « Gouvernance et pilotage stratégique » de l’offre de Perspective, a pour but de renforcer les capacités de ces dirigeants en abordant plusieurs questions-clés.